SCOREUR DE MARS

Portland TRAIBLAZERS : Greg ODEN

C’est un seven footer, ce n’est pas une liane, il a de bonnes mains et a amené son équipe d’Ohio State en finale NCAA. Rien que le premier qualificatif lui aurait permis, au sein d’une cuvée faible, d’être le n°1 (rappelez-vous OLOWOKANDI). Ses qualités actuelles, après seulement une année d’Université, lui permettent déjà d’être une force à l’échellon supérieur. Portland cherche ensuite à obtenir un second lottery pick pour ramener Mike CONLEY, on parle d’échange pour Zach RANDOLPH... Enfin, avec 4 seconds tours, ramener un extérieur type AFFALO, Rayshawn TERRY ou Derrick BYARS pourrait s’avérer être une steal !

Seattle SONICS : Kevin DURANT

Même si Rashard LEWIS était resté, Sam PRESTI le nouveau GM n’aurait pas pu choisir un autre joueur que DURANT, fabuleux ailier qui a éclaboussé de son talent et de sa facilité balle en main la saison Universitaire. Avec le meilleur choix du second tour, un intérieur besogneux pour aider WILCOX ou un extérieur polyvalent peuvent être récupérer. On pense à Kyle VISSER, Jared DUDLEY le solide power de Boston Collège ou encore Marcus WILLIAMS sorte de Penny HARDAWAY du pauvre qui n’a cessé de chuter dans les prévisions depuis 2 mois.

 

Atlanta HAWKS : Al HORFORD

La puissance et son jeu typique du power forward ont permis à Al HORFORD de devancer ses camarades de Florida dans les prévisions. Les HAWKS manquent d’un point de fixation inside même si Shelden WILLIAMS se réveille. La franchise de Georgie a aussi besoin d’un vrai playmaker. Persistons à croire que CONLEY ne peut pas être pris si haut et qu’en 11 il reste des chances pour qu’il soit disponible. CRITTENTON qui a fait un rapide passage à Georgia Tech est aussi proposé.

 

Memphis GRIZZLIES : Mike CONLEY

C’est le choix du consensus. En effet, draftexpress ou inside hoops misent sur le PG d’Ohio State en insistant sur le besoin persistant de Memphis à la mène. Nbadraft annonce Brandan WRIGHT mais ses passables work out et sa position tenue actuellement par GASOL n’interviennent pas en sa faveur.

 

Boston CELTICS : Brandan WRIGHT

En terme de profil, le power d’UNC apparaît comme le complément idéal des frères d’épaules Kendrick PERKINS et Al JEFFERSON. En terme d’apport dès sa saison rookie, on peut émettre des bémols. Selon les derniers témoignages, WRIGHT se situe un ton en dessous de Lamarcus ALDRIDGE ce qui est bien mais pas top... Avec le pick 32, AINGE pourra une fois de plus, après GOMES, POWE et RAY, récupérer un bon élément dans le second round.

 

Milwaukee BUCKS : Jeff GREEN

Bobby SIMMONS en pleine malédiction des MIP, Ruben PATTERSON probablement partant car un peu trop vénal, coach Krystkowiak a besoin d’un lien entre son back court sniper et sa front line déliée. Jeff GREEN est l’homme de la situation plus que Corey BREWER. Le HOYA est plus puissant que le champion NCAA et dans une équipe qualifiée de frèle, sa force sera utile.

Minnesota TIMBERWOLVES : Yi JIANLIAN

Le chinois reste une énigme de par son âge et sa capacité à passer des Guangdong Tigers à la NBA. Cependant, il y a 12 ans, KG était aussi une énigme... Les WOLVES ont des besoins partout et sont au centre des rumeurs pour KG. Pourquoi pas aller vers ce jeune intérieur aux mains d’or pour remplacer le big ticket ?

 

Charlotte BOBCATS : Corey BREWER

Après OKAFOR, FELTON et MAY, Charlotte pourrait s’adjoindre un autre champion NCAA. BREWER comble un besoin, un défenseur extérieur. Il en comble un autre, le shoot extérieur. Bref, on ne voit pas pourquoi les BOBCATS ne compteraient pas dans leurs rangs le Gator. Mike JORDAN dispose aussi du pick 22 qui pourrait se matérialiser en un shooteur ou un intérieur solide et grand pour remplacer un BREZEC sur le déclin. Jason SMITH, Sean WILLIAMS ou Tiago SPLITTER ont un bon profil.

 

Chicago BULLS : Jooks NOAH

Yi JIANLIAN ou Spencer HAWES sont régulièrement cités mais Ben WALLACE doit être rentabilisé tant qu’il a encore des cannes et pour cela la maturité de NOAH apparaît comme la meilleure voie. Le futur intérieur de l’Equipe de France ne résoudra pas tout seul le problème de scoring in the paint des BULLS mais il saura apporter son intensité à un coach qui ne demande que çà !

 

Sacramento KINGS : Spencer HAWES

Il est bien jeune et probablement pas encore prêt pour faire des dégâts à l’échelon supérieur. Néanmoins, le potentiel de HAWES est grand et SacTown n’a plus les moyens de bien figurer dans la conférence Ouest. Avec Kevin MARTIN, HAWES constituerait une base de travail intéressante pour Reggie THEUS.

• Garnett n’ira pas à Boston
• La star des Wolves de Minnesota, Kevin Garnett, a refusé d’être transféré aux Boston Celtics.
• Les deux franchises étaient tombées sur un accord pour un échange avec Amare Stoudemire, mais le joueur des Wolves, par la voix de son agent, a décidé de refuser l’offre des Celtics. Les Suns sont également sur les rangs pour récupérer Kevin Garnett.

• Mourning n’a pas décidé
• Le pivot du Miami Heat, Alonzo Mourning, ne sait pas s’il jouera la saison prochaine.
• Alonzo Mourning hésite à poursuivre sa carrière. Le pivot du Heat de Miami, qui a connu de graves problèmes rénaux, a confié qu’il n’avait pris aucune décision concernant la saison prochaine. Il devrait se décider jeudi en fonction du choix de draft de sa franchise.

• Les Kings confirment Garcia et Douby
• Les Sacramento Kings ont exercé les options qu'ils avaient sur Francisco Garcia et Quincy Douby.
• Francisco Garcia et Quincy Douby seront bien membres des Kings la saison prochaine. La franchise de Sacramento a en effet levé l'option qu'elle avait sur les deux joueurs.

Le feuilleton de KOBE : Partira, Partira-pas ?

Kobe Bryant a réaffirmé sur son site internet qu’il souhaitait quitter Los Angeles. Alors que le propriétaire des Lakers a entamé une nouvelle danse de la séduction, Phil Jackson ne croit pas à un départ de sa star.
 

Kobe Bryant volera-t-il la vedette aux stars hollywoodiennes pour devenir le principal acteur du feuilleton de l’été ? Trois semaines après avoir déclaré au micro d’ESPN qu’il souhaitait quitter les Lakers cet été, l’arrière de la franchise de Los Angeles en a remis une couche sur son site internet. «Plus j’y pense, plus je suis convaincu que les Lakers et moi ne partageons pas le même point de vue quant à mon avenir. Quand vous aimez autant une équipe, c’est difficile de penser jouer pour une autre. Mais je ne sacrifierai jamais ma soif de victoire quand il s’agit de basketball», expliquait dimanche le n° 24 de L.A.

Kobe pas convaincu
Les nouvelles déclarations de Bryant, qui ne sont qu’une mise à jour de celles déjà publiées sur sa page personnelle le 30 mai dernier, ne manquent pas de faire parler outre-Atlantique. Car pour tous les fans de NBA, le cas de la star avait été réglé quand celle-ci était revenue sur ses premières déclarations au micro d’une radio de Los Angeles. «Je ne veux aller nulle part, c’est mon équipe», avait ainsi affirmé l’ancien compère de Shaquille O’Neal après s’être entretenu avec Phil Jackson, son coach. Mais il semble que les garanties des Lakers sur la construction d’une équipe rapidement compétitive n’ont pas convaincu KB24 qui renouvelle donc ses velléités de départ en donnant plus de précisions sur ses motivations. «Les Lakers sont partis sur un projet à long terme différent de celui que m’avait présenté Dr. Buss quand j’ai resigné. Ces trois dernières années, j’ai vu de belles opportunités de transactions et des joueurs libres nous passer sous le nez. C’est pour cela que les Lakers ne remportent plus une série de Play-offs», analyse Bryant, qui a bien du mal à digérer la nouvelle élimination de son équipe au premier tour contre les Suns (4-1).

La conviction de Jackson
Sur la pente descendante depuis les Finales 2004 perdues contre Detroit, la franchise de L.A ne peut pas perdre celui qui remplit le Staples Center à lui tout seul et permet aux Lakers de truster les highlights grâce à ses exploits à répétition. Le départ de Kobe, qui avait signé un contrat de 136 millions de dollars sur 7 ans au lendemain de la défaite face aux Pistons et du départ de Big Shaq Daddy, plongerait tout L.A dans la sinistrose. Jerry Buss, le propriétaire des Lakers en a bien conscience et a fait le déplacement à Barcelone où Bryant a passé quelques jours la semaine dernière. Si rien n’a filtré de leur entretien, on sait que Buss a tenté de convaincre la star de rester, lui qui avait qualifié Bryant de «pierre angulaire» de l’équipe lors des premiers états d’âme du All Star. Quoiqu’il en soit, l’avis du boss historique des Lakers, en place depuis 1979, pèse bien moins lourd que celui de Phil Jackson, le mentor de Bryant. D’ailleurs, le coach aux neuf bagues de champion a envoyé un petit message à son poulain via le Los Angeles Times. «J’ai la conviction inébranlable que Kobe sera un Laker pour l’ouverture du camp d’entraînement en octobre», assure le Maître Zen qui aura sans doute besoin de plusieurs séances de yoga pour encaisser un départ de son meilleur élément. Surtout s’il le voit effectuer ses nouvelles arabesques sous le maillot des Bulls, susceptibles d’accueillir le fils spirituel de Michael Jordan selon la presse américaine.

Reggie Theus à Sacramento

Les Sacramento Kings ont officialisé hier l'arrivée de Reggie Theus comme nouvel entraîneur de l'équipe. Ancien coach de New Mexico State, Theus connaît très bien la franchise des Kings pour y avoir déjà officié comme entraîneur lorsque la franchise était encore installée à Kansas City. Il remplace ainsi Eric Musselman, remercié peu après la non-qualification des Kings pour les Play-offs (33v-49d). Si le montant exact du contrat n'a pas été révélé, certaines sources proches du dossier annonce que Theus aurait été engagé pour un contrat de trois ans estimé à 6 millions de dollars.

       

Bill Neff, l’agent de Troy Hudson a appelé Glen Taylor, le propriétaire des Minnesota Timberwolves, Vendredi 22 Juin 2007, pour l’informer que le meneur souhaitait quitter la franchise de Minneapolis et jouer n’importe où la saison prochaine.

Le joueur, qui vient de passer 5 saisons dans le Minnesota, pense qu’il est temps pour lui de déménager. En affichant des moyennes de 14.2 points et 5.7 passes décisives lors de sa première année, Hudson laissait espérer mieux que ce que l’avenir a offert. Ces statistiques lui avaient même permis de signer un contrat de 6 ans d’une valeur de 37 millions de dollars.

En 2006-2007, il n’a joué que 34 matches, scorant 5.9 points et 2.1 assists en moyenne par rencontre. Hudson a encore 3 années à effectuer selon les termes de son contrat et ce pour un montant de 18 millions de dollars, ce qui risque sans doute de le rendre difficile à transférer.

Bonzi Wells reste         Billy Duffy, l’agent de Bonzi Wells a annoncé hier à une station de TV que Bonzi Wells resterait avec les Rockets la saison prochaine .

L’arrivée de Rick Adelman semble avoir eu effet sur Wells qui a vécu une saison 2006-2007 assez difficile suite à de nombreux accrochages avec Jeff Van Gundy et des blessures à répétitions .

Bonzi Wells a déjà eu Adelman comme coach lors de la saison 2005-2006 où il tournait à 23pts et 12rbds en playoffs

       

Deux jours après la visite de Greg Oden, Kevin Durant s’est entraîné hier avec les Portland Trail Blazers .

K-Smoove a déclaré après l’entraînement qu’il « se sentait bien ici, comme s’il était du coin »

Le GM des Blazers, Kevin Pritchard a avoué : « C’était la séance d’entraînement la plus impressionnante que j’ai vue ici »

       

Les playoffs font déjà partie du passé. La draft a lieu dans 5 jours.

Entre les deux, c’est le vide intersidéral. Les médias n’ont pas vraiment grand-chose de croquant à se mettre sous la dent. Quelques valses entamées entre les franchises pour se refiler l’assistant X, Y ou Z, assis depuis trop longtemps sur les bancs du staff, qui veut voir plus de soleil ou souhaite déserter la chaleur moite pour le frais des côtes du Nord. Autant dire rien car qui s’intéresse vraiment aux scénarios à la « Amour, Gloire et Beauté » des équipes d’entraîneurs ?

En conséquence, faute de vraies nouvelles, il faut bien meubler les colonnes des journaux et des sites Internet. Sans trop se creuser les méninges, les spécialistes s’attachent à broder des histoires plus alambiquées les unes que les autres autour d’une ou deux stars qui, potentiellement, vont forcément attirer l’attention des fidèles.

La semaine dernière, c’était Kobe Bryant qui faisait la une. Cette semaine, on change un peu, on prend Kevin Garnett.

Je pars, je pars pas. Tu quittes, tu quittes pas. Chicago, New York, Phoenix… Phoenix, New York, Boston… On voyage à travers les States, gratos… A la fin ça use les patiences car nous avons vraiment l’impression d’être pris pour des pigeons…

Aux dernières news de ce cher KG que nous rêvons bien loin de Minneapolis, des discussions sont entamées entre les Wolves et les Suns. Apparemment les Suns n’ont rien demandé mais possèdent des atouts très attrayants : d’abord le soleil et la chaleur (quand on est une star pleine aux as, cela rend le quotidien vraiment plus radieux), ensuite on possède un super entraîneur ainsi que probablement le meilleur meneur de la ligue, des joueurs plus que valables aptes avec peu en plus à décrocher le titre dont tout le monde rêve. Naturellement cela fait des envieux et surtout cela attire.

Même Kobe qui détient pourtant 3 bagues et surtout KG qui n’en a pas. Mais KG et Minnesota, en dépit des déceptions du joueur, cela semble l’amour à la vie, à la mort. Partant de là, c’est plus que difficile d’envisager un transfert. Du côté des Wolves, il est bien évident que lâcher la poule aux œufs d’or ne peut se faire qu’en contre partie d’une valeur sûre. L’état des lieux à ce jour se résume en :

- Les Wolves seraient prêts à trader KG aux Suns contre Stoudemire.
- Les Suns n’ont rien demandé, seraient d’accord pour KG mais contre Marion.
- Les Wolves ne veulent pas de Marion.
- Les Celtics veulent Marion mais Shawn ne veut pas aller à Boston.

Vous avez dit compliqué ? Ce n’est que le début… « Les Feux de l’amour » font figure de petits joueurs dans ce contexte… Chose est promise, on vous tiens au courant des prochains épisodes !

       

Selon le Orlando Sentinel, le Magic espère signer une extension au contrat de Dwight Howard de 5 ans pour un montant de 85 millions de dollars.

Suivant les propos du GM Otis Smith, Howard souhaite demeurer à Orlando le plus longtemps possible ; c’est pourquoi les responsables de la franchise n’hésitent pas à envisager un contrat mirobolant correspondant au profil d’un franchise player.

Selon le réglement de la NBA, un joueur comme Dwight Howard qui va rentrer dans sa 4° saison peut signer un nouveau contrat entre le 11 Juillet et le 31 Octobre.

Naturellement, la réévaluation de son salaire ne sera effective qu’à partir de la saison 2008-2009 et ce jusqu’en 2012-2013.

Howard jouera la prochaine saison selon les termes de son contrat de rookie, percevant 6.1 millions de dollars. Son salaire en 2008-2009 représentera 25% du salary cap de l’équipe, ce qui est le maximum autorisé pour un joueur ayant moins de 7 ans d’expérience.

En ce qui concerne Jameer Nelson, issu de la même draft qu’Howard (2004), Smith ne s’est pas prononcé quant à son avenir.

       

Ed Stefanski, le GM des Nets a déclaré au New-York Post hier qu’il n’avait pas l’intention de reprendre les pourparlers de transfert avec les Los Angeles Lakers pour une éventuelle trade comprenant Andrew Bynum contre Jason Kidd .

Avec cette trade, les Lakers comptaient calmer les envies de voyage de sa star, Kobe Bryant !

Malheureusement, Stefanski s’est dit très satisfait de la présence de Kidd et de la fin de saison des Nets, allant même jusqu’à déclarer que le « BIG 3 » (Richard Jefferson, Vince Carter et Jason Kidd ) était sauvé !

Reste maintenant à savoir comment vont réagir les Lakers …

Quelques jours après la fin de la saison NBA, voici un rapide tour d'horizon des transferts et des rumeurs outre-Atlantique. Entre les free agent, l'envie de partir de Kobe Bryant (Lakers), Kevin Garnett (Wolves) ou encore de Pau Gasol (Grizzlies), l'été s'annonce chaud...

LES PRINCIPAUX FREE AGENT

CHAUNCEY BILLUPS (Detroit)
Stats 2006-2007 : 17.0 pts, 3.4 rbds, 7.2 pds, 1.2 interceptions, 42.7% FG, 34.5% 3FG

Personne n'ose imaginer un départ de Chauncey Billups. Bien sûr, le meneur de Detroit est free agent. Mais cette situation devrait surtout lui permettre de signer un contrat plus important avec les Cols Bleus. Et pourtant, tout reste possible tant que rien n'est signé. Ces dernières semaines, le MVP des finales 2004 a même été annoncé aux Nuggets. Il ne serait d'ailleurs pas insensible aux appels du pied de la franchise de sa ville natale...

VINCE CARTER (New Jersey)
Stats 2006-2007 : 25.2 pts, 6.0 rbds, 4.8 pds, 1.0 interceptions, 45.4% FG, 35.7% 3FG

Vince Carter free agent, les Nets pourraient bien le perdre. L'ancien pensionnaire de North Carolina est très demandé. Les Knicks, qui "n'ont besoin que d'une star pour redevenir compétitif" selon Isiah Thomas, sont sur les rangs. Ils s'étaient déjà renseignés cet hiver. Mais voilà, Vincanity n'a jamais caché son rêve de terminer sa carrière en Floride. Une information qui n'est pas tombée dans l'oreille de sourd du côté de Miami et surtout d'Orlando...

RASHARD LEWIS (Seattle)
Stats 2006-2007 : 22.4 pts, 6.6 rbds, 2.4 pds, 1.1 interceptions, 46.1% FG, 39% 3FG

L'arrivée probable de Kevin Durant lors de la draft 2007 a changé la donne à Seattle. Le prodige de l'université de Texas a le même profil que Rashard Lewis. Conclusion, l'ailier fort des Sonics est sur le départ. Orlando s'est précipité sur l'affaire mais les Bobcats et les Rockets ont vite réagi. Il ne fait aucun doute que d'autres franchises vont se lancer sur le dossier. La lutte s'annonce rude pour décrocher le All Star de 28 ans.

GERALD WALLACE (Charlotte)
Stats 2006-2007 : 18.1 pts, 7.2 rbds, 2.6 pds, 2.0 interceptions, 50.2% FG

Gerald Wallace est une valeur sûre. Un joueur capable de faire la différence aussi bien en attaque qu'en défense. Malgré son influence, les Bobcats ne sont pas sûr de vouloir conserver un joueur qui possédait la saison passée le plus gros contrat du club avec 5.5 millionsde dollars. Surtout qu'il est souvent blessé. D'autres franchises, attirées par ses qualités défensives, pourraient frapper à la porte... En cas de départ de Rashard Lewis, Seattle l'aurait déjà mis sur ses tablettes...

MIKE BIBBY (Sacramento)
Stats 2006-2007 : 17.1 pts, 3.2 rbds, 4.7 pds, 40.4% FG

Le meneur tatoué des Kings sort de l'une de ses plus mauvaises saisons (17.1 pts à 40% de réussite). Si une blessure au poignet peut expliquer son début de saison difficile, ses relations difficiles avec Ron Artest ont émaillé la presse de Sacramento toute la saison. Mike Bibby pourrait donc choisir de devenir free agent cet été et d'opter pour un sign-and-trade qui l'enverrait à Cleveland. Malgré les promesses du rookie Daniel Gibson, l'expérience ratée de Larry Hughes au poste 1 pendant les finales a montré la faiblesse des Cavs au poste de meneur. L'équipe de LeBron James, qui vise également Earl Boykins (Milwaukee), pourrait ainsi récupérer un élément d'expérience, plus scoreur que passeur, pour tenter de franchir un cap. Mais Bibby pourrait tout aussi bien choisir de rester...

MIKE PIETRUS (Golden State)
Stats 2006-2007 : 11.1 pts, 4.5 rbds, 0.9 pds, 48.8% FG, 0.7 interceptions

Après une saison marquée par des hauts et des bas, Mike Pietrus se retrouve sur le marché des transferts. L'arrivée de Stephen Jackson et d'Al Harrington en février dernier l'a poussé sur le banc. L'ancien Palois, qui plait à Don Nelson, pourrait toutefois résigner avec les Warriors. Mais d'autres franchises sont également sur les rangs : Minnesota, Toronto et notamment Orlando. Tous intéressés par les qualités défensiveset d'explosivité du Frenchie.

MO WILLIAMS (Milwaukee)
Stats 2006-2007 : 17.3 pts, 4.8 rbds, 6.1 pds, 44.6 % FG, 34.6% 3pts

Pour sa première saison en tant que meneur titulaire, Mo Williams a littéralement explosé la saison dernière avec Milwaukee. "J'ai prouvé que je pouvais jouer contre les meilleurs meneurs de la ligue" , affirme lui-même l'ancien Jazz, free agent cet été. Alors que Chauncey Billups a de fortes chances de rester à Detroit, Williams figure donc aujourd'hui en haut de la liste des clubs en quête d'un meneur de jeu. Tel est le cas des Lakers où Smush Parker a semble-t-il définitivement déçu Phil Jackson. La franchise de L.A. a donc jeté son dévolu sur le Buck et suit également Steve Blake (Denver) et Jason Hart (Clippers). Mais Milwaukee ne le laissera sans doute pas partir aussi facilement.

Ils sont aussi free agent : Luke Walton (Lakers), Desmond Mason (Hornets), Darko Milicic (Orlando), Grant Hill (Orlanodo), Andres Nocioni (Chicago), Anderson Varejao (Cleveland).

LES GROS TRANSFERTS POSSIBLES :

PAU GASOL (Memphis)
Stats 2006-2007 : 20.8 pts, 9.8 rbds, 3.4 pds, 53.9 % FG

A l'image de Kobe Bryant, Pau Gasol met la pression sur ses dirigeants et menace de quitter les Grizzlies pour une franchise susceptible de jouer les premiers rôles. "S'ils veulent me conserver, alors ils doivent faire les efforts nécessaire pour amener des joueurs capable d'évoluer au plus haut niveau", a mis en garde l'Espagnol qui avait déjà émis le souhait d'être tradé en janvier dernier, las d'enchaîner les défaites. Les Chicago Bulls s'étaient alors montrés très intéressés et la rumeur faisait même état d'un échange avec Ben Wallace, Ben Gordon ou Luol Deng. "Je veux être dans une équipe qui gagne et qui a de l'ambition" , a également lâché Gasol. Le nouveau GM, Chris Wallace, sait déjà quelle sera sa première tache à Memphis.

KOBE BRYANT (Lakers)
Stats 2006-2007 : 31.6 pts, 5.7 rbds, 5.4 pds, 1.4 interceptions, 46% FG

Frustré par les piètres performances de son équipe, Kobe Bryant a décidé de faire passer des nuits agitées aux fans des Lakers. Après avoir une première fois annoncé son envie de départ avant de se raviser, le numéro 24 a réaffirmé son intention de changer d'air. Conclusion, les rumeurs s'accumulent. KB24 est très demandé. Mais voilà, un joueur de son talent coûte cher. Et pourtant, certaines franchises sont prêtes à tout. Les Knicks seraient prêts à échanger David Lee, Channing Frye et Jamal Crawford pour faire venir la star. Mais les Bulls ne sont pas en reste. Selon le Chicago Sun Times, la franchise du Michigan pourrait proposer Ben Gordon, Ben Wallace et le choix numéro 9 de la prochaine draft pour Kobe. Selon certaines sources, le Californien rêverait d'ailleurs de marcher sur les pas de Michael Jordan...

KEVIN GARNETT (Minnesota)
Stats 2007-2007 : 22.4 pts, 12.8 rbds, 4.1 pds, 1.7 contres, 47.6 %

KG perd patience à Minnesota. Ses stats, en légère baisse depuis deux saisons, sont sans doute la preuve d'une certaine lassitude pour Kevin Garnett, beaucoup trop seul au sein d'une franchise incapable de se qualifier pour les playoffs depuis 2004. Soit trois saisons consécutives. L'hiver dernier, il avait ainsi annoncé qu'il quitterait les Wolves à la fin de la prochaine saison. Mais ses envies de départ ont rapidement suscité la convoitise de nombreuses équipes. Un trade avec Amare Stoudemire envoyant le "Big Ticket" à Phoenix a ainsi été évoqué. Mais la dernière rumeur en date vient de Boston qui serait prêt à offrir Al Jefferson , Gerald Green, Sebastian Telfair, Theo Ratliff et le 5e choix de la prochaine draft pour aligner un duo Garnett-Pierce qui laisse rêveur. Le prix à payer pour enfin jouer le titre ?

LES AUTRES RUMEURS:

Les Suns voulant baisser leur masse salariale, Shawn Marion pourrait être sur le marché. The Matrix est annoncé aux Bulls et à Detroit (contre Rasheed Wallace) mais surtout à Boston où il serait échangé contre Théo Ratliff et d'autres joueurs (Delonte West, Sebastien Teflair...). Jermaine O'Neal est également très demandé. L'intérieur d'Indiana serait sur les tablettes des Lakers. Kwane Brown, Andrew Bynum et Lamar Odom serviraient alors de monnaie d'échange et Troy Murphy (Pacers) pourrait être dans la balance. Gilbert Arenas essaierait de casser son contrat avec les Wizards afin d'être free agent l'été prochain. Selon le Fort Worth Star-Telegram, Dallas serait intéressé par Jason Kidd. Et les Nets pourraient "trader" Richard Jefferson contre Zach Randolph (Portland). De son côté, Andrei Kirilenko, après sa saison marquée par les coups de gueule sur son rôle, pourrait faire ses valises des Jazz. Selon le Akron Beacon-Journal., Damon Jones aurait demandé aux Cavs de le laisser partir. Les champions de la Conférence Est veulent surtout ne pas perdre Anderson Varejao et Sasha Pavlovic, qui sont free agent.

Après sa visite au FC Barcelone puis une rencontre avec Pau Gasol, la semaine passée, Kobe Bryant annonce de nouveau que les Lakers doivent viser le titre s'ils veulent qu'il reste en Californie.

Kobe Bryant, " frustré " n'en peut plus. Depuis le départ de Shaquille O'Neal et une finale perdue contre Detroit en 2004, l'ex-futur Michael Jordan se morfond. Il n'en peut plus d'attendre un titre qui se dérobe depuis la saison 2001-2002. L'élimination au premier tour des play-offs contre les Suns de Boris Diaw  n'arrange rien à l'affaire.

Après plusieurs déclarations traduisant sa volonté de départ, Kobe Bryant en rajoute une couche. " Plus je pense au futur et plus je m'aperçois que les Lakers et moi en avons une vision différente " explique-t-il sur son site web. La star incontestée de la franchise californienne reproche aux Lakers de viser " le long terme. Un plan qui diffère de ce que l'on m'avait dit lors de ma resignature alors que j'étais free-agent. Depuis, on a manqué beaucoup d'opportunités de transfert ". Résultat, les Lakers sont " incapables de gagner une série de play-off " assène le leader des inventeurs du show time (31.6 pts en 41 minutes en saison régulière plus 5.7 rebonds et 5 passes).
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" C'est entier et simple mais cela résume tout. La victoire c'est dans mon ADN, c'est ce qui me pousse à travailler aussi dur que je le fais. La victoire, c'est ma passion quotidienne et l'objectif que je poursuis, ajoute-t-il. Quand tu aimes une franchise comme j'aime les Lakers, il est dur de penser jouer dans une autre équipe. Mais, l'unique chose que je ne sacrifierai jamais dans le basket, c'est la victoire ", déclare le fameux n°24 sur son site internet avant de conclure " qu'il aime toujours, de tout son coeur, la légende des Lakers. De Mikan à West, de Wilt à Kareem en passant par Magic, le soutient des fans est indéniablement le meilleur ".

Il y a bien le feu en Californie et Phil Jackson, le maître Zen, va avoir du boulot pour persuader son leader qu'ensemble, ils ont une chance de retrouver les sommets...

San Antonio, et son meneur Tony Parker, ont remporté vendredi matin le championnat NBA, après une quatrième victoire face à Cleveland. Le Français a été sacré meilleur joueur de la finale.

San Antonio, et son meneur Tony Parker, ont remporté le Championnat NBA, en s'imposant face à Cleveland 83 à 82 lors du quatrième match de la finale, vendredi matin à Cleveland (Ohio). Le Français de 25 ans, qui a fini ce match avec 24 points et  7 rebonds et qui remporte son troisième titre avec les Texans, a été sacré MVP, c'est à dire meilleur joueur de cette finale, devenant ainsi le premier européen de l'histoire a être couronné par cette distinction. Grâce à ces quatre succès en autant de matches, San Antonio remporte le 4e titre de son histoire après ceux de 1999, 2003 et 2005. Le pivot Tim Duncan est le seul joueur des Spurs à avoir disputé les trois finales précédentes. A chaque fois, il avait même désigné MVP.

Après avoir remporté leurs deux matches à domicile, les Spurs ont récidivé à l'extérieur lors des deux suivants. Malgré 8 points d'avance à l'attaque du dernier quart-temps (60-52), les Spurs ont laissé revenir les Cavaliers qui ont même mené pour la première fois de cette finale à moins de 8 minutes de la fin. Mais les Texans, grâce notamment à l'Argentin Manu Ginobili, ont résisté et se sont imposés logiquement.

Lors de la saison régulière, San Antonio avait terminé 3e de la Conférence Ouest, avec un bilan de 58 victoires et 24 défaites, tandis que Cleveland s'était classé 2e de la conférence Est (50-32). Les Cavaliers, qui disputaient leur première finale en 37 saisons NBA, sont la première équipe depuis les New Jersey Nets en 2002, face aux Los Angeles Lakers, à ne pas gagner un match en finale. Depuis 1947, ce cas de figure n'était arrivé qu'à 7 reprises. San Antonio  succède à Miami, qui avait battu Dallas l'an passé (4-2).

ET tony paker, encore M.V.P !!

Après avoir remporté vendredi son troisième titre NBA avec les Spurs, Tony Parker a été sacré MVP de la finale. Il est le premier européen a être couronné par cette prestigieuse distinction.

Sacré pour la troisième fois de sa carrière en NBA , avec son équipe des San Antonio Spurs, vendredi matin  à Cleveland, Tony Parker est entré dans l'histoire du basket en étant couronné MVP, c'est à dire meilleur joueur, de la finale. Premier Français à remporter le prestigieux championnat de NBA en 2003, le meneur des Spurs  est devenu le premier Européen à intégrer la liste prestigieuse des meilleurs joueurs d'une finale NBA, aux côtés des Michael Jordan, Shaquille O'Neal et autres Magic Johnson.

Né en 1982 à Bruges, en Belgique, d'un père basketteur américain et d'une mère top-model néerlandaise, le N.9 des Spurs n'était pas vraiment destiné à devenir...français. Il doit sa nationalité à l'installation de ses parents en France peu après sa naissance. Initié au basket par son père, ancien joueur professionnel à Chicago, Parker évolue à Fécamp, puis à Rouen, avant de rejoindre l'INSEP à Paris , où son talent est très vite remarqué.

Recruté en Pro A au Paris Basket Racing, il fait également ses premières armes sous les couleurs tricolores puisqu'il est sacré champion d'Europe juniors en 2000. Lors d'un tournoi-exhibition à Indianapolis, la même année, il est repéré par les recruteurs américains, ce qui lui vaudra d'être débauché par les Spurs en 2001. 

Un mariage et un titre olympique

Il débarque au Texas en quasi-inconnu. Mais dès le cinquième match de la saison, "TP" est titularisé dans le cinq de départ. On connaît la suite : trois titres de NBA en quatre ans,  une sélection pour le All Star Game en 2006 (encore une première pour un Français !) et une autre en 2007.

Tony Parker, qui est aujourd'hui est le sportif français le mieux payé de l'histoire , avec un salaire de 11 millions d'euros par saison, et qui a sorti cet hiver son premier disque ( mdr), caresse désormais un nouveau rêve : celui d'être sacré champion olympique, avec les Bleus, l'été prochain à Pékin. D'ici là, il aura réalisé un autre rêve, américain celui là, puisque ce nouveau titre NBA tombe à quelques jours de son mariage, célébré le 7 juillet prochain, avec l'actrice américaine Eva Longoria, l'héroïne de la série "Desperate Housewives"..

San Antonio, et son meneur Tony Parker, ont remporté le match N.3 de la finale du Championnat NBA, en battant Cleveland 75 à 72, mardi à Cleveland. Les Spurs mènent 3-0.

Les San Antonio Spurs ne sont plus qu'à une victoire de leur quatrième titre NBA, après ceux de 1999, 2003 et 2005. Les Texans mènent (3-0) après leur premier succès à l'extérieur lors de la finale NBA (75-72), dans la nuit de madi à mercredi. Les Cleveland Cavaliers ont dominé l'essentiel de la première mi-temps mais ils ont cédé devant la bonne adresse des Texans à 3 pts(10/19).

Le meneur français a terminé meilleur marqueur de son équipe pour le 3e match consécutif, avec 17 points, auquel se sont ajoutés 5 rebonds et 3 passes. En face, LeBron James a enfin fait un match correct, mais insuffisant, en inscrivant 25 points, avec 8 rebonds et 7 passes. Le match N.4, qui peut permettre aux Spurs de conclure cette finale, aura lieu jeudi toujours à Cleveland.

Les San Antonio Spurs, malgré un très mauvais quart-temps, ont pris le large dans la finale NBA en battant Cleveland 103-92 dans le match 2, dimanche.

Face à des Spurs (Eperons en français), plus que jamais en route pour un quatrième titre, après ceux de 1999, 2003 et 2005, les Cavaliers sont attendus pour une grosse réaction d'orgueil dans leur salle mardi soir pour le match N.3.

Comme au premier match, le meilleur marqueur du match a été Tony Parker, avec notamment quelques pénétrations époustouflantes. Le meneur français a inscrit 30 points  (13 sur 20 au tir), statistique complétée par 4 rebonds et 2 passes en 35 minutes sur le parquet.

Le premier gros tournant s'est produit dès la 3e minute.

Après 2 min 55 de jeu, Lebron James, qui avait inscrit la premier panier de la soirée, s'est fait siffler une deuxième faute personnelle.

Prié de se calmer sur le banc par son entraîneur Mike Brown, le leader des Cavaliers est alors devenu spectateur de ce quart-temps, où le score est soudainement passé de 7-4 à 28-17.

Le problème pour les Cavs, qui jouent leur première finale NBA, est que le retour de Lebron James  dans le deuxième quart-temps n'a absolument rien changé.

Au contraire!

Les Texans se sont envolés en profitant de la misérable maladresse de leurs hôtes, à l'image de cet "air ball"  du roi LeBron sur un lancer franc, avec 26,8 % de réussite au tir et 55% aux lancers francs.

Avec 33 points inscrits et un écart de 25 points (58-33) à la pause, les Cavs ont même été à deux doigts de battre les peu glorieux records du plus petit nombre de points en 1re période et du plus gros écart à la mi-temps dans une finale NBA 

Et comme aucune équipe n'a jamais remonté un déficit supérieur à 21 points, l'issue était alors facilement prévisible.

Dans le 3e quart-temps, l'entraîneur de San Antonio Gregg Popovich a profité d'un écart qui est monté à 29 points (89-60) pour reposer son "vieux" pivot Tim Duncan.

"Pop" a bien failli regretter ce choix puisque les Spurs, trop relâchés, ont alors encaissé un 27-6, qui a ramené les Cavs à 8 points (95-87) à 4 minutes 40 de la fin.

"Dans le 4e quart-temps, je crois que nous avons réalisé que nous devions faire preuve de fierté pour ne pas être balayés", a commenté James, auteur au total de 25 points.

Finalement, les membres du "Big Three", avec Parker, l'Argentin Manu Ginobili et le pivot Tim Duncan, sont revenus remettre l'équipe sur les rails pour finir la partie avec 78 points à eux trois.

"C'est une équipe fière. Pop a voulu changer de défense. Cela n'a pas marché. De toute façon dans cette situation, c'est souvent difficile de garder l'écart", a analysé Parker, toujours soutenu par sa future épouse, l'actrice américaine Eva Longoria.

Si les Cavaliers, et en particulier leur star Lebron James, ne réagissent pas, cette finale pourrait bien se jouer en 4 matches secs, ce qui n'est plus arrivé depuis le titre des Lakers en 2002, face aux New Jersey Nets.

       

Les Cleveland Cavaliers se sont qualifiés samedi pour la première fois de leur histoire en finale de la NBA après leur succès à domicile face à Detroit 98-82 dans le 6e match de la finale de la conférence Est, remportant ainsi la série 4 victoires à 2.

Les Cavaliers joueront jeudi chez les San Antonio Spurs le premier match de la finale du Championnat nord-américain de basket-ball.

Après LeBron James dans le match 5, c'est le débutant Daniel Gibson qui a mis le feu au parquet de Cleveland en marquant 31points  (5/5 sur 3 points).

Alors que Detroit menait au score au 3e quart-temps, il a sonné le réveil des siens, inscrivant 11 points (73-67) d'affilée et donné un avantage de 6 à un peu plus de dix minutes de la fin du match.

Bientôt privés de Rasheed Wallace et de Richard Hamilton, exclus au milieu du 4e quart-temps, les Pistons laissaient filer Cleveland.

"J'avais pris un paquet de notes sur la partie de Lebron dans le match 5, a déclaré le héros du jour. Il m'a juste dit de continuer à tirer".

LeBron James a lui aussi été une nouvelle efficace (20 pts, 14 rebonds et 8 passes décisives), sans atteindre toutefois le sommet du match 5 (48 pts, 9 passes, 7 rebonds).

"Nous sommes en finale, juste comme je l'avais dit", a déclaré l'ailier all-star. C'est la plus belle chose qui me soit arrivée."

Les Cavaliers reviennent pourtant de loin. Menés 2-0, les hommes de Mike Brown ont su revenir dans la série et battre les champions NBA 2004.

A présent, l'ancienne ville ouvrière espère célébrer le premier titre de la franchise NBA, 43 ans après le dernier sacre d'une équipe de la cité de l'Ohio, celui des Cleveland Browns, en football américain.

   

Leur salle réussi décidément bien aux Cleveland Cavaliers qui ont égalisé à 2 victoires partout dans la finale de Conférence Est du Championnat NBA, en battant Detroit (91-87) mardi lors du match N.4.

Après deux défaites subies dans les dernières secondes, les "Cavs" se relancent en égalisant 2 victoires partout face aux Detroit Pistons.

Les Cavaliers se sont de nouveau appuyés sur leur maître à jouer LeBron James, auteur de 25 points et 11 passes, ainsi que sur Daniel Gibson (21 points ), qui lui a volé la vedette dans le troisième quart-temps.

Du côté des Pistons, Chauncey Billups (23 points ) et Richard Hamilton (19 points ) ont été très en vue avec 42 points à eux deux, même si Billups a perdu cinq ballons.

Le dernier quart commençait avec les Pistons qui menaient au score 67-65, mais un James décisif (13 de ses 25 points) et un Drew Gooden percutant (7 de ses 19 points) permettait aux "Cavs" de repasser en tête et de maintenir l'écart jusqu'à la fin du match.

Gibson prenait les commandes dans le troisième quart en distribuant le jeu et en assistant ses partenaires, notamment le Lituanien Zydrunas Ilgauskas et le Brésilien Anderson Varejao, deux géants qui ont nettement dominé sous les paniers.

Le match N.5 de la série, jouée au meilleur des 7 matches, a lieu jeudi à Detroit.

Le vainqueur de cette série affrontera le vainqueur de la finale de l'Ouest opposant San Antonio, qui mène 3 victoires à 1, face à Utah.

       

Les San Antonio Spurs, après leur déroute de dimanche, se sont ressaisis en remportant 91-79 le match N.4 de la finale de la Conférence Ouest du Championnat nord-américain de basket-ball contre les Utah Jazz, lundi soir à Salt Lake City.

L'équipe de Tony Parker, qui mène 3 victoires à une, est désormais en position de force puisqu'elle reçoit lors du prochain match et n'est plus qu'à une victoire d'une place en finale NBA.

L'ailier argentin Manu Ginobili a été l'homme du match pour les Spurs , en inscrivant 22 points , dont 16 dans un dernier quart-temps où San Antonio, qui n'avait qu'une longueur d'avance en son début (63-62), s'est envolé: 28-17. "Manu a été agressif dans le dernier quart-temps et il a réussi quelques tirs magnifiques ainsi que des paniers importants", a estimé le coach des  Spurs, Gregg Popovich. "Il nous a gagné le nombre de points  qu'il nous fallait dans cette période", a ajouté l'entraîneur. Le vainqueur du match Spurs-Jazz rencontrera, le mois prochain en finale, le vainqueur de la série Cleveland-Detroit. Detroit mène 2-1 devant Cleveland qui recevaient mardi pour leur quatrième match.

Les Utah Jazz  ont mal vécu leur déroute en fin de match. Leur entraîneur, Jerry Sloan, et leur joueur-vedette, Derek Fisher, ont tous deux été exclus dans cette période: Fisher en écopant de deux fautes techniques pour avoir percuté Ginobili, et son entraîneur pour avoir vivement contesté la première. Durant cette rencontre, le meneur Tony Parker a inscrit 11 points et les Spurs  ont réussi à neutraliser, dans le dernier quart-temps, Deron Williams, la "terreur" de Utah, auteur tout de même de 27 points  et 10 passes décisives sur l'esnemble du match. "Nous avons juste changé notre défense sur lui", a expliqué Popovich. "Cet homme est incroyable. Je ne pense pas que nous ayons réussi à le stopper, mais nous l'avons gêné".